1. |
Son d'une urgence
01:13
|
|||
Son d’une urgence
Du bruit, du sang, des sépultures
Les pleurs et la panique
Aux nouvelles bombes, de nouvelles tombes portées à l’édifice
Du pain, des jeux de luxure, un nouveau christ
Exhumé tout droit de leurs rêves, l’extase n’est qu’artifice
Peut-être le son d’une urgence
Peut-être le son d’une urgence
Peut-être le son d’une urgence
Peut-être le son d’une urgence
Quand vient le manque
Quand vient le change
Quand l’arme tremble, les larmes pendent
Au dernier rang,
Au dernier round
L’insurrection devra compter sur l’insolence
|
||||
2. |
Puisque
02:56
|
|||
Puisque
Puisque l’excitation fait partie du passé
Puisque dès qu’on avance il nous faut reculer
Les directions obligatoires sont renflouées
Comme mon vicieux attrait pour le prohibé
Une maison close, un périmètre sécurisé et la ceinture de chasteté
Puisqu’il faut s’rendre à l’évidence
Merde on n’est pas fait pour durer
Touchons-nous dans l’opulence de vos délires aseptisés
Puisque tout c’qui nous fait durer est censuré
Puisque les chemins de traverse sont cadenassés
Comme si la chasse aux indociles diminuait
La soif d’ébriété, l’attrait pour le danger
Une maison close, un périmètre sécurisé, et la ceinture de chasteté
Puisqu’il faut s’rendre à l’évidence
Merde on n’est pas fait pour durer
Touchons-nous dans l’opulence de vos délires aseptisés
|
||||
3. |
||||
Où était moi, où était toi ?
A pisser sur nos tombes
Le bonheur devient songe
Vos coups d’pute ont fini par asphyxier ma tolérance
Traitrises et mensonges
Tarissent ma compassion
Vos poignards ont mis un point final à mon innocence
Où était « moi », où était « toi » ?
Le sablier inverse les pôles
Où était « moi », où était « toi » ?
Défunte ignorance, étouffe à petit feu l’ivresse de mon enfance
Ou était « moi », où étais « toi » ?
Blessures et conscience étouffant peu à peu les restes de mon enfance
Où était « moi », où étais « toi » ?
Des relents au goût amer
Viennent mourir jusque dans mes rêves
Vos retours de veste ont fait germer en moi la violence
Les mots ne seront plus jamais les mêmes
Nous ne feront pas machine arrière
A défaut de mes larmes vos brûlures assècheront mon encre
|
||||
4. |
Con & damné
03:42
|
|||
De divise en divorce, Méfiance !
Morceler pour mieux régner
Une écorce invite au silence
Conjuguant les pluriels au singulier
Œil pour œil, dent pour dent
Le Nous est tenu à distance
Les collectifs deviennent particuliers
Huis-clos dans une arène ornée de barbelés
Sectionnés, liquidés à l’unité
Les derniers bastions de l’échange
Sombrent pour quelques pépites à rafler
Nous ne marcherons plus ensemble
Divorçons puisqu’on est con et damné
De frontière en muraille, Défiance !
Même blason sur nos boucliers
Un uniforme pour l’élégance
Quand les cailloux se battent entre eux c’est gagné
Chacun pour soi, Dieu pour tous
Formatés jusqu’à la conscience
Etouffant dissidents et insurgés
|
||||
5. |
||||
Une vie, des lustres, un déclin
Quel sera le jeu de demain ?
Tituber dans une course contre la montre
Dans une course contre la tombe
On est bien !
Un tour de chant et c’est la fin
Et pourtant j’ai toujours des cartes en mains
Titubant dans une course contre la montre
Dans une course contre la honte
On est loin !
Peu importe la forme l’issue sera la même
Suicidé, volontaire dans une virée mortelle,
Dans une nuit de cristal la fin reste pareille
A l’usure, dans l’ennui, de l’héro dans les veines
Ironique mise à mort, douloureuse mise en scène
Mais le compteur tourne encore
Mais le compteur tourne encore
Il n’est pas vraiment tard
Retouche ta partition
Semble moins lamentable
Au soir de ton extrême onction
Un titre triste un mauvais chemin
Une chanson triste
Des larmes enfin
Titubant dans une course contre la montre,
Dans une course contre la honte,
Dans une course contre la tombe
Peu importe la forme l’issue sera la même
|
||||
6. |
De gauche à droite
02:19
|
|||
Des lanternes, des vessies,
Grappillant quelques suffragants
Drapeau rouge sang
Infime espoir en perspective
Le prolétaire brade ses entrailles
Aux dominants
Tapinant la classe dépendante
Et le désordre est Capital
Si la fin justifie les moyens
Leurs vicieux moyens me donnent faim
Quand les loups sortent de leur terrier
Pour prêcher l’ordre du malsain
Qu’importe le réquisitoire
Hymne à la droite, ode au butin
Les fidèles rentrent dans leur cage
Contempler la saveur du rien
Une enseigne, le messie
Rançonnant morts et vivants
Effervescence
Fascination et marchandise
Affabulation comme dernier
Ordre mondial
Et la fin des festivités
Quand le chaos est commercial
Et si l’racolage vous convient
Planqués dans vos pensées étroites
Qu’un billet vaut mieux qu’un terrien
Une seule réponse adéquate
S’mettre une balle et voter à droite
Se mettre une balle, voter à droite
|
||||
7. |
||||
A s’acharner encore
Que restera-t-il de nos coups ?
Que restera-t-il de l’effort ?
Que restera-t-il de nos corps ?
Derrière chaque porte un nouveau mur
Derrière chaque mur une nouvelle porte
En quelque sorte des poupées russes
En quelque sorte des poupées mortes
Même en frappant de toutes nos forces
Quelles traces resteront dans les portes
Si s’pointe un jour l’envie d’se résigner ?
A court de cran à court d’idées
On aura seulement essayé
D’ajouter quelques notes à la portée
|
||||
8. |
Tête à tête
02:14
|
|||
A vaincre sans péril, on a triomphé sans gloire
Que de contradictions, elle est là notre histoire
De nos désillusions peut renaitre l’espoir
Un duel effroyable, ni tout blanc ni tout noir
Pas de roi sans bouffon pas de fou sans le sage
Pour la révolution, sans amour… Oublie la rage
Enervés, enragés, on prendra des calmants
On partira du vide pour y mettre dedans
De l’ennui, du plaisir, des ennemis, des amants
Joie et chagrin, ignares et savants
On ne sera jamais instable sans la constance
Sans passé, sans futur… on est absent
Tête à tête et balance
Entre le bien et le mal entre vos rires et vos larmes
Tête à tête et balance
Entre le propre et le sale, entre l’immonde et le charme
Pour la guerre évitons de se choisir un camp
S’il faut prendre les armes, ça sera la fleur aux dents
Que de droits que de torts, que de vies que de morts
D’armistices nouveaux, de conflits d’antan
Qui fixera la norme ? Gagnants ou perdants ?
Si les opposés s’attirent je leur tire ma révérence
|
||||
9. |
La dernière
02:57
|
|||
Ce soir j’crois qu’c’était la dernière
Plus de sujet, de complément, ni de reste au fond du sac
J’enfonce le clou je me mets en bière
Gueule en terre, épuisé c’est la fin du spectacle
A la surface de vos frayeurs
Jusqu’aux limbes de votre inconscient
J’aiguillerai vos peurs
Vous purifierai dans le sang
Ma faucille dans l’cœur
Accordera vos hurlements
Et la croix à l’honneur
En offrande à vos testaments
J’initie à l’horreur
Et puis au deuil de malheureusement
Au deuil malheureusement
Pas la peine de faire le bilan
J’suis perdant sans rancune il n’y aura pas d’au revoir
Cette fois je te laisse prendre le volant
Sur mon crâne incliné plantes moi ton drapeau noir
|
||||
10. |
La place à table
02:59
|
|||
Un énième clown vient d’entrer dans la danse
Nouveau drapeau, nouveau roi
La prostitution est rentable
Les marionnettes se suivent et se ressemblent
Au nom d’un n’importe quoi
Tant qu’on vendra notre âme au diable
Une nouvelles fois, gonflons les rangs
Gobons les règles, jouons à tort
Un jeu pipé, perdu d’avance
Laissons-les ramasser les corps
Pas vaccin à la démence
Que du plaisir, aucun remords
Finissons-en, à la potence
Errons à la vie à la mort
Une énième strasse et le monde est en transe
Nouveaux vices, anciennes lois
On inventera d’autres coupables
Epouser sans scrupule la décadence
Tant qu’on marchera au pas
On n’aura pas de place à table
|
||||
11. |
Le royaume
02:19
|
|||
Pourquoi tu présumes de tes forces?
Est-ce que tu connais bien ma vie?
Si tu m’en veux, je te fais un prix
Mes merdes, l’ennui, mon paradis
Si tu es meilleur que moi
Tu es peut-être mon meilleur ami
Et si tu penses que j’entends pas
Sache que je sais ce que tu dis
Et je m'en branle car je ne suis pas toi
Mes problèmes ne t’intéressent pas
Au royaume des menteurs
Les acteurs sont les rois
Tes faux conseils, mes mauvais choix
Mes douleurs, mon cinéma
Combien de moi pleurent sous ton toit
Combien de fois, combien de croix ?
Et si tu es meilleur que toi
Tu es peut-être ton meilleur ennemi
Tu laves ton linge entre amis
Marre d’essuyer ce que tu dis
Et je m'en branle car je ne suis pas toi
Mes problèmes ne t’arrêteront pas
Au royaume des menteurs
Les acteurs sont les rois
Ton lieu d'attente, mon paradis
Mon enfer, ton abbaye
Ton lieu-dit, mes gribouillis
Je ne t’attends plus, j’écris ma vie
|
||||
12. |
Le grand cirque Massart
06:03
|
|||
Vas-y Jean-Marc sabre le champagne
John chiera sur ton système son
Allez Fromage fais pas la gueule
Pour une chaussette sous ton caisson
Pour le fil à coupe l’eau chaude
Tu diras merci à Jambon
En mode Burger king of the castle
Les Massart sont les patrons
Sympa Koloss pour la vitesse
Mais tu repasseras pour l’à fond
Air Justine à fond les manettes
Et Bloody Mary pour Fonfon
Monsieur Pierre, garde la monnaie
On est fauchés de toute façon
On troque nos manches contre de l’essence
Et quelques gerbes dans le camion
Armé d’une bombe et d’un pochoir
Ouais Dave, Le Télé s’en souvient
A coup de crachats sur vos faces
On a parfois perdu des points
Madame Robert un disque dur
Sans alim’ ca ne sert à rien !
Charly L’clodo, les laxatifs
C’est une chose qui s’paiera demain !
Pour avoir la classe, bite à l’air
une veille ceinture à clou convient
Quelques petits chats, une queue de billard
Des Bernard pivo à la main
N’importe quoi de frère en fils
On a oublié d’être malin
Malheureusement on n’est pas mort
Et on garde le pire pour la fin
|
CORBILLARD Belgium
Since 2010, CORBILLARD hits the road from east to west, playing an outer-grave, rapid, cutting and unrespectful punk-rock,
sung in French. 400 gigs, throughout Western and Eastern Europe and Canada. Common placing in the coffin !
An efficient passage to the urns !
A beneficial trip in a hearse (Corbillard)!
Off we go towards death, off the beaten track, spitting out injuries, irony and scandal !
... more
Streaming and Download help
If you like CORBILLARD, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp