1. |
23h59
00:53
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2. |
A voix cassée
02:24
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A voix cassée on s’égosillera encore au nom de la cause
A beugler à saturation de l’asphyxie de l’oppression
La voix cassée mais les yeux rivés sur un système qui implose
Des humains déshumanisés d’addictions en soumissions
A voix cassée
Et si la chute importe peu, L’atterrissage est moins Byzance
Refus de jouer à sauve qui peut alors inversons les tendances
Que de défaite,que d’abandon
Que de retraite, de rétraction
Allez aphones retour au front
A voix cassée quitte à passer pour de pieux rêveurs attardés
Les étiquettes sont faite pour les Marrart qui portent des gilets
La voix cassée comme bande annonce pour une émeute à étouffer,
Son d’une révolte de sans-voix toujours muets dans la colère
A voix cassée
Et si la chute importe peu, L’atterrissage est moins Byzance
Refus d’jouer à sauve qui peut/ alors inversons les tendances
Que de défaite Que d’abandon
Que de retraite De rétraction
Allez aphones retour au front
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3. |
Aller-retour
03:09
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Gavé des flingues du tourment
Je me suis arraché de l’horreur
Un aller simple pour l’occident
Fuyant le sang et la terreur
Les yeux remplis de vaines lueurs
Juste un mirage en gros un leurre
Sans papier sans statut, tous les rêves se déchirent
Arraché, à la rue, quand les desseins se brisent
Terre d’accueil proclamée ce n’est qu’une belle illusion
Qui ne cache en vérité qu’une nouvelle exclusion
Élevés dans la crainte ils érigent des barrières
Et nous saoulent avec leur ouverture des frontières
L’apartheid est présent jusqu’ici en occident
Ils cultivent la peur, se méfient des différences
Parachuté dans une impasse
En manque de racines et d’argent
Beaucoup de taf, rien que du black
Sur le qui-vive incessamment
Envisager à chaque instant
D’être ré-éjecté vers le sanglant
Pas de régularisation,
Parait que je colle pas au gabarit
En pour le coup une expulsion
On m’offre un retour au pays
Là j’ai un rancard important
Des miliciens sans état d’âme
Kalach’ au poing et impatients
De me mettre une balle dans le crane
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Même joueur joue encore
02:38
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Première descente déjà la fracture se renforce
Dans les yeux que du rouge, de la haine, de la peur, du frisson
Ravaler les entorses, le regret et en prime une remises en question
Lâcher ou relancer les dés
Et des sueurs ravivent la tare :
« Pour moi cette fois, c’est terminé »
Mais peut-être que demain il sera trop tard
Ceintures bouclées, le jeu dépend du sort
Comptez les points, épongez vos remords
Même joueur, joue encore
A la course au délice, au flirt avec la mort
A peine remis en phase que le compteur explose
Plus de freins, plus de sens que du brut de la déflagration
Arrêter, mais qui ose le regret et en prime une remise en question ?
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5. |
Prends-moi la main
02:35
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Sonne le glas, réveille toi mon p'tit gars
La vie continue même si t’es froid
Tu crois quand même pas qu’on va en rester là ?
Tu te demandes où t'as atterri, et mon mignon c'est pas fini !
C'est même plutôt la folie, une débandade à l’infini
Plus de jour, plus de nuit, c'est the place to be
Les bons-vivants font de meilleurs morts,
Prends-moi la main, fais moi la mort
Là bas Morisson plane, savoure son rhum
Plus loin il y a le king qui jam avec Lennon
Strummer au poker avec Joe Ramones...
Voilà mec t'y est, l'île aux trépassés
Tu viens d'y débarquer, J’espère que t’es accroché
Ici c'est Rock ‘n Roll pour l'éternité !!!
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6. |
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Six milliards d’hommes à l’instinct animal
L’appel de la charogne, l’appétit du chacal
Héritiers d’un cancer dans sa phase terminale
Des cerveaux lessivés dépouillés d’idéal
Héritage avarié
Pour des descendants de plus en plus dressés
Mis en cage, patrimoine mondial de l’indignité de l’indignité
Des croyances, des foutaises défendues corps et âmes
Une icône émouvante donne un sens à la fable
Récession c’est le nouveau prétexte au sevrage
Des pilules pour nous faire gober leur mascarade
Des menaces inventées pour des dieux pour du blé
Comme histoire la plus grosse boucherie organisée
Pour une parfaite de maîtrise nous font croire au mirage
Encore plus de traîtrise ils nous lèguent un naufrage
Successeurs dépendants de ressources épuisées
Avatars dans un jeu qu’ils nous forcent à jouer
Des pions sur l’échiquier toujours plus vulnérables
Toujours plus outragés, dégustant l’héritage
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7. |
Tyler Durden
00:17
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Monsieur Propre astique les cuves du Titanic, mec tout est entrain de couler
Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en baque
Vous n’êtes pas votre voiture, vous n’êtes pas votre portefeuille ni votre putain de treillis
Vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout
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8. |
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Prérogatives d’un poisson rouge dans son bocal
Tourner en rond et puis crever dans l'indifférence générale
Moi si je pouvais, je serais une anguille, comme une queue raide dans son futal
Qui veut sortir et tout cracher, faire éclater le scandale
Je chercherai à contre-courant un exutoire
Troquant mon idéal contre un peu d’illusoire
Pour une bouffée d’oxygène une remontée à l’air libre
Un fragment de plaisir, trois secondes de mémoire vive
J'ai pas toujours eu des branchies, je peux faire usage de mes poumons
Dégueuler des mois d'eau croupie prendre l'air et goûter au boxon
Ardu de changer la mentalité d'un poisson
Lui donner la perspective qu'il suffit d'ôter le bouchon
Pour une fois défoncer la bonde, enfin goûter la liberté
Ne plus croupir derrière une vitre, y balancer des pavés
Je chercherai à contre-courant un exutoire
Troquant mon idéal contre un peu d’illusoire
Pour une bouffée d’oxygène une remontée à l’air libre
Un fragment de plaisir, trois secondes de mémoire vive
J'ai pas toujours eu des branchies, je peux faire usage de mes poumons
Dégueuler des mois d'eau croupie prendre l'air et goûter au boxon
Fallait tenter j’ai essayé me voilà dehors
Peinard de l’autre côté de la vitre et je ne suis même pas mort
Je pensais que ça serait la galère, ben j’avais tort
Quand je revois là où j’étais alors aucun remord
No mental dans mon bocal je savais pas sur quoi je tomberais
Décision irréversible mais qui était à tenter.
Trop longtemps enfermé je me suis enfin échappé de cette foutue routine qui me protégeait.
Poisson, mouton, pigeon, trois mots pour résumer
Que ça fait bien trop longtemps qu'on s'est enfermé
Dans un moule standard bourré de préjugés, faisons le exploser!
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9. |
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Même si le genre humain reste un mystère, je conçois qu'on soit con
Mais je ne pourrai jamais me faire aux gens bêtes et méchants
Aux cumuleurs de tares je dis qu'il faut que ça cesse
Concours de bassesse, les gars qui adressent
Des mots qui agressent, vraiment
Même si le genre humain reste un mystère, je conçois qu'on soit con
Mais faudrait mobiliser ce qu'il leur reste de raison
Aux aigris de la vie, je dis que c'est pas beau
De virer parano et de garder au chaud
Leur théorie du complot
J'ai pas envie de passer ma vie déguisé en putain d’homme-grenouille
A barboter dans le flot de bile de gars qui se vident pas les couilles
Ce n’est pas un programme en soi de tout niveler par le bas
C'est faible et lâche à la fois, injuste, mesquin et sournois
Les qualificatifs ne manquent pas
Même si le genre humain reste un mystère, je conçois qu'on soit con
Mais je ne pourrai jamais me faire aux gens bêtes et méchants
Aux cumuleurs de tares, les gars qui encaissent
Ces phrases qui blessent sont moins en détresse
Que ceux qui agressent, pourtant…
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10. |
Calvaire 41
02:52
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Je porte plainte monsieur l'agent contre l’Église et son curé
Il m'a extorqué plus que de l'argent, mes idéaux, la vérité
Tous les dimanche dans son église il m'a fait miroiter du bonheur
contre un Je vous salue Marie et un contrat comme enfant de cœur
Et j'ai trinqué à leur calice étant gamin et aveuglé
Puis pisté en leur évangile l'alibi pour nous apeurer
Détournement de la vérité, sermon de merde au mieux des cas
Autant d'atteintes à la pensée, ils ont crucifié pour moins que ça !
Et mon vieux père si t'es au ciel, redescends donc un peu sur terre
Faire le ménage ou tes adieux mais mets un terme à ce calvaire
En bas il n'y a pas d'auréole, juste quelques gaillards ébranlés
Alors remballe-moi ton idole
Les chemins de croix, on a donné
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11. |
L'alternative
02:20
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On s’était promis du scandale, de l’ironie, de la dérive
L’incohérence nous faisait tripper, on rêvait d’être con pour la vie
On effleurait par la musique de la débauche, de la folie
Un léger parfum d’insouciance, de désinvolture, d’anarchie
Et critiquant la nonchalance, on s’adonnait à la moquerie
De tous ces moutons énervants, nous on ne voulait jamais grandir
L’imprudence faisait notre force on résistait mais aujourd’hui
On ne se retrouve plus qu’à quelques potes, les autres ont quitté le navire
On fait l’impasse sur la raison au nom d’une vieille initiative
Sacrifier votre rationnel, rempiler pour l’alternative
Difficile de tourner les pages de me projeter dans un avenir
Où la sagesse guiderait mes pas, sans inconsciences puis sans conneries
Je serai un adulte responsable installé dans le conformisme
Je dirais plutôt un vieux gâteux survivant à sa vie pourrie
On fait l’impasse sur la raison au nom d’une vieille initiative
Sacrifier votre rationnel, rempiler pour l’alternative
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12. |
Bon anniversaire
00:23
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Ça fait 20 ans que je promets à ma mère
D’arrêter mes conneries, d’arrêter de me foutre en l’air,
Ça fait 20 ans que ma mère désespère
Moi je suis content et Bon anniversaire !
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13. |
Je lève mon verre
02:25
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A l’importance d’un plan foireux pour quelques mecs assez fauchés
Aux yeux bien trop cernés
A l’énergie au temps passé pour ces soirées peu convoitées
A vos assos, à la non rentabilité de ces concerts
A tous les groupes, à vous camarades fatigués, à vos galères
A ces fanzines photocopiés par des militants acharnés
Aux poches toujours trouées
A ces rencontres prédestinées au coin de bars trop déglingués
A vos assos, à la non rentabilité de ces concerts
A vous les groupes à vous camarades fatigués, à vos galères
Je lève mon verre à cet acharnement
Aucune chimère ne reste insignifiante
Une culture écorchée mais différente
Une débâcle à finir les pieds devant
A la banqueroute pour une sortie des rangs
Seconde option à s’arracher les dents
Opposition passive et non-payant
La rage et la folie, les mains en sang
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14. |
C'est quoi normal?
03:16
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Eh mec tu crois que je suis normal, ou que je devrais pnniquer ?
Malgré ce que je lis dans le journal, je continue à aller voter
Pour des types qui gèrent leur pays comme d'autres conduisent leur auto
Sans être sûrs de pouvoir s’arrêter, sans permis, en consommant trop
Eh mec tu crois que je suis normal ?
Eh mec tu crois que je suis normal ?
Parce que j'ai beau savoir que je suis naïf
Je rate toujours mes métros, je ne prends jamais mon canif
Je ne prends jamais ce ton de merde, acide et arrogant
Qu'ont toujours les extrêmes qui causent à des enfants
Personne n’a le droit de choisir
Qui a perdu, qui a gagné
Qui a gagné, qui a perdu
Eh mec je crois que c'est pas normal, de se faire prendre pour des cons
Qu'on tient en laisse, qu'on nourrit mal, qu'on calme à grands coups de gardénal
La terre entière est en fusion mais la chaleur nous ramollit
Trop mort pour une révolution, Pas de morts! Qui paiera nos pensions?
Parce que j'ai beau avoir le cul dans le beurre
J'ai chaud, j'ai du boulot et puis j'ai pas trop peur
Bien que tôt ou tard, je resterai sur le carreau
Faillite d'un système, dealer, voleur ou bien clodo
Personne n’a le droit de choisir
Qui a perdu, qui a gagné
Qui a gagné, qui a perdu
Eh mec je crois que c'est pas normal, de se faire prendre pour des cons
Qu'on tient en laisse, qu'on nourrit mal, qu'on calme à grands coups de gardénal
La terre entière est en fusion mais la chaleur nous ramollit
Trop mort pour une révolution, Pas de morts! Qui paiera nos pensions?
Eh mec tu crois que je suis normal ?
Eh mec, en fait, c’est quoi normal ?
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15. |
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J’avais envie de dire Je t’aime mais je l’ai fait il y a deux secondes
J’avais envie de dire Je t’aime, tout le monde vieilli même la Joconde
Je fume, déclare, je creuse des tombes
On a déjà brisé la ronde, je regarde juste mourir le monde
J’ai appris à me laver à l’eau froide
A mettre du sable dans mon cartable
Ça passe comme une fleur à la poste
Mais tous les oiseaux se posent pour mourir
On a même des mômes qui volent pour se nourrir
De quoi survivre ou s’acheter un sourire
Marie-Chantal paie pour maigrir
Et mon patron me paie pour courir après la gloire du même empire
Mais je vis déjà dans la gueule du loup
Un quart de siècle que j’ai mal aux genoux
Un seul corbillard pour bonne conduite
Un seul exutoire pour qu’enfin j’existe
Mais tous les oiseaux se posent pour mourir
On a même pris de la drogue pour s’abrutir
De quoi s’enfuir ou s’acheter un sourire
Mais la musique m’aide enfin à dormir
A me construire, à me guérir à me suffire, à ne rien dire
J’avais envie de dire Je t’aime « mais tu l’as fait il y a deux secondes »
J’avais envie de dire Je t’aime, je l’ai fait, je referme ma tombe
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CORBILLARD Belgium
Since 2010, CORBILLARD hits the road from east to west, playing an outer-grave, rapid, cutting and unrespectful punk-rock,
sung in French. 400 gigs, throughout Western and Eastern Europe and Canada. Common placing in the coffin !
An efficient passage to the urns !
A beneficial trip in a hearse (Corbillard)!
Off we go towards death, off the beaten track, spitting out injuries, irony and scandal !
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